Rencontre avec Sophie Astrabie chez Des Petits Hauts

Le 13 décembre dernier, dans notre boutique de Toulouse, nos clientes ont pu (re)découvrir Sophie Astrabie, écrivaine de romans pétillants et maman, pour une soirée de dédicaces de et de rencontre. (découvrez les photos de la soirée ici)


Véritable magicienne de l’imagination et des mots, Sophie nous transporte dans ses univers autour d’un échange passionnant.


Retour sur notre discussion…

- Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Sophie Astrabie, j’ai 35 ans, je vis à Toulouse avec mon mari et mes trois petites filles. Je suis écrivaine, j’écris des romans, des albums jeunesse, des livres de portraits ou de chroniques. J’anime aussi des ateliers d’écriture. Globalement, j’aime faire tout ce qui touche à l’écriture.


 - Nous parler de ton parcours, comment es-tu devenue romancière ?

Après mon bac, j’étais un peu perdue alors j’ai fait des études de commerce parce que c’est ce que faisait une copine. Grosse personnalité donc. J’ai fait des stages en marketing, dans les produits de grande consommation en me disant que si je pouvais faire acheter un dentifrice, je pourrais tout faire acheter. Mais assez vite, j’ai eu des déceptions et surtout, je ne me sentais pas fière de ce que je faisais. Alors j’ai réfléchi à ce qui me rendrait heureuse et fière donc. C’est là que j’ai pensé : écrire un roman. J’ai démissionné et je me suis donné 6 mois pour le faire. Mais une fois fini, je n’ai pas osé l’envoyer à des maisons d'édition. J’avais réussi à le terminer j’avais peur d’échouer à le faire publier. J’ai enchaîné plusieurs petits boulots et puis je suis retournée en marketing. Jusqu’au jour où je me suis fait virer. Cela faisait 2 ans que mon manuscrit était dans un tiroir, j’ai choisi un pseudonyme et je l’ai mis en autoédition. Ça a bien marché et six mois plus tard, je signais mon premier contrat avec une maison d’édition.


NOUS AVONS PROPOSÉ UN PETIT « QUESTIONS-RÉPONSES » À SOPHIE,
ELLE NOUS RÉPOND (SANS HÉSITER) :
- Préfères-tu ouvrir les cadeaux le 24 ou 25 décembre ?
Le 25 décembre !

- Aurais-tu un livre à nous conseiller en attendant Noël ?
En ce moment, je découvre Maria Pourchet et je suis extrêmement séduite par son écriture, son humour, son intelligence. J’ai commencé avec Feu, poursuivi avec Champion et je vais continuer avec les autres.

- Plutôt noël à la montagne ou noël près de la mer ?
Montagne :)

- Plutôt bûche glacée ou bûche pâtissière ?
Pâtissière mais pas très bûche en général. Noël avec une frangipane c’est la vie que j’ai décidé de mener.

- Team tenue à paillettes ou team pull de noël ?
Paillettes mais pas uniquement pour Noël ! J’adore les paillettes, la fausse fourrure, le fluo, les motifs, la discrétion en somme. J’ai eu une histoire forte, une fois, avec un legging à paillettes…

- Un livre indispensable à glisser sous le sapin ?
Le Goncourt de cette année : Veiller sur elle. C’est la première fois je crois, que je vois tout le monde heureux de ce résultat. Les libraires, les journalistes, les lecteurs et les auteurs. Je lis Jean-Baptiste Andrea depuis son premier roman, qui avait déjà reçu le prix du premier roman. C’est la littérature de la fiction comme je l’aime, avec des personnages denses, un scénario brillant et une vraie intelligence. Un voyage, réellement.

- Quelles sont tes bonnes adresses "cosy" toulousaines ?
J’aime bien travailler au Gigiland en buvant un thé. Manger chez Cécile place des Carmes. Prendre un verre avec la vue de Ma biche sur le toit ou bien sur la place la plus ensoleillée de Toulouse, la place Saint Georges. Faire le marché Saint Aubin le dimanche matin. Aller se promener au Jardin des plantes avec les enfants. Boire le meilleur café de Toulouse chez Minifundi. Commander une pizza chez Pizza de l’Ormeau pour le film du dimanche soir. 

- Quelles sont tes bonnes adresses où acheter ses cadeaux de noël à Toulouse ?
La boutique Mignon pour les enfants.
Chez Zel pour la déco. Chez Quartier Libre pour la papeterie et plein d’objets géniaux. J’adore aussi la rue qui part de la place de la Bourse vers les bords de la Garonne (rue Jacques Cujas puis rue de la daurade).

- En quoi l'univers Des Petits Hauts t'inspire-t-il ou fait-il écho à ton univers ?
Je ne suis pas une écrivaine qui écrit en pyjama. Pour moi, m’habiller le matin c’est faire partie du monde. J’aime me plaire dans des vêtements beaux et confortables, ça change toute mon attitude, mon état d’esprit. Et c’est vraiment très important quand j’écris de ressentir cette forme de confiance en moi qui se construit aussi par l’image que je me renvoie.

- Une pièce chouchoute dans la nouvelle collection Des Petits Hauts ?
La pantalon SEGUR bretzel avec le pull BANELLE farine/moka.
 


Merci Sophie pour cet échange !